Le succès que rencontre la construction de chalet en bois n’est pas nouveau, l’engouement du public pour l’auto-construction est en pleine croissance, due principalement à l’économie substantielle réalisée lors de ce type de construction en kit.
Toutefois, avant de se lancer dans un tel projet pré-fabriqué, l’assemblage réserve des connaissances techniques complexes et un véritable savoir-faire !
En dehors de ce procédé de montage, la construction de chalet en bois requiert les compétences d’un charpentier, selon quatre types de constructions que nous allons développer ensemble !
Le chalet en bois à colombage (pans de bois)
Le chalet à colombage est composé principalement de deux éléments : l’ossature bois qui constituera la structure du chalet et le colombage qui joue un rôle de remplissage et qui forme les murs. La structure est un mélange de poteaux et de sablières assemblées ensemble par tenons et mortaises et chevillés entre eux.
Le colombage reçoit entre ses bois des briques crues, du torchis ou du plâtre, des matériaux légers qui formeront le remplissage et serviront de raidisseur.
La méthode de construction à colombage remonte à l’époque romaine et perdure, on retrouve ce type de maisons en Alsace, Normandie, Sologne et dans le Limousin. Le chalet en bois à colombage est réalisé à presque 100 % par le charpentier et reste pour tous les bâtisseurs un symbole de référence et de formes qu’ils suivent à la lettre.
La construction de chalet, technique du poteau poutre
La technique du poteau poutre n’est autre que la méthode à colombage revisitée par l’arrivée du bois lamellé-collé, une version plus récente de la construction à colombage. Les poutres sont plus résistantes et d’une très belle longueur, poutres secondaires ou principales, leur assemblage est rigide et solidement disposé à l’horizontale.
La technique du poteau-poutre est jugée indéformable et réputée innovante dans le domaine de l’architecture moderne. C’est ainsi que l’on voit émerger des maisons d’architectes aux espaces très aérés, aux larges baies vitrées, aux puits de lumière.
Le chalet en bois massif empilé
La technique de construction du bois massif empilé (rondins en bois) est très ancienne et s’adresse à l’origine aux chalets en bois.
Les madriers sont de finition rectangulaire, les rondins de finition lisse et les fustes de finition rustique. Cette méthode de construction est très répandue aux Etats-Unis, mais les adeptes ne sont pas moins nombreux en France et en Europe, car ce type de conception autorise une architecture plus moderne avec de très grands volumes.
Le niveau d’inertie qu’offre l’épaisseur du bois massif est remarquable à tel point qu’il devient inutile d’installer un système d’isolation. La durée de vie de ces chalets en bois massif empilé est exceptionnelle et convient aux amateurs de construction écologique et durable.
Construire son chalet à ossature bois
La construction à ossature bois est réalisée niveau par niveau, les montants de la structure ne font que la hauteur de l’étage et sur chaque étage, une plateforme. Une version de construction plus élémentaire, abandonnée pendant plusieurs centaines d’années pour revenir sur le devant de la scène, modifiée et améliorée.
Des matériaux tels que le contreplaqué et le clou tréfilé sont apparus pour rendre l’ossature plus solide et de meilleure qualité. La surface habitable est généreuse, car l’isolant mis en œuvre ne s’effectue pas en surépaisseur comme la majorité des maisons traditionnelles, mais en plaques semi-rigides entre les montants d’ossature pour occuper toute la place vide disponible.
Les maisons à ossature bois n’ont pas trouvé d’équivalence à ce jour dans l’univers des construction bois et représente aujourd’hui, l’ouvrage le plus économique et le plus couramment réalisé.